Chroniques de Kuujjuaq. Partie 4:



Lors de nos promenades en soirée, nous avons eu la chance d’apercevoir quelques aurores boréales mais toujours brèves et pâlottes. Pour vraiment observer ce phénomène unique, il faut s’éloigner des sources lumineuses du village, se munir d’un bon trépied et posséder les rudiments du maniement manuel d’une bonne caméra.

C’est dans la soirée du 31 décembre que le ciel nous fit enfin cadeau d’une belle observation. En prime, c’était aussi le moment où Kuujjuaq rivalise avec les feux d’artifices de Loto-Québec pour nous offrir une prestation de quinze minutes devant laquelle on reconnait les grands efforts qui doivent être déployés par cette soirée de grand froid.

La température avoisine les -35°C avec ou sans facteur vent, c’est frette en titi nue-mains à tenter de régler une caméra. De plus, aucun trépied de disponible, il me faut m’accoter le plus confortablement possible et tenter de demeurer immobile lors des prises photographiques qui durent de 1 à 4 secondes. Sachant qu’une prise normale requiert un temps de pose moyen de 1/125 sec, vous comprenez mieux de quoi l’on parle ici !

Pardonnez donc le flou artistique présent dans les prochaines prises ainsi que certaines libertés évidentes avec le logiciel de correction de photos. Je ferai mieux la prochaine fois mais ça vous donnera au moins une idée de ce que l’on a vécu.






C'est un départ !



On dirait un flocon de neige figé par le froid !






Nous sommes retournés au chaud, écouter Jean-René, En direct de l'Univers et le Bye-Bye !



Chin-Chin les lecteurs !



1 commentaire:

  1. Merci Pierrôt pour les belles photos d'aurores boréales, c'est très réussi et ça fait mon bonheur. Je comprends les difficultés que tu as rencontrées par cette température et sans trépied. Tu as beaucoup de mérite.

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