Chroniques de Kuujjuaq. Partie 3:







Par un bel après-midi, nous avons profité du gros camion pour aller explorer en dehors du village sur la route surnommée : The Road to Nowhere.



De son vrai nom la Aqpik road, cette route permet de monter jusqu’au radar de NAV Canada, puis de se rendre au Canadian Tire, au dépotoir, à la marina et, finalement, au crusher. Donc, dans l’ordre :



Le radar de NAV Canada sert à la navigation aérienne. C’est sa seule utilité mais, comme il est construit sur l’une des collines les plus élevées des alentours, il sert  de repère pour les nouveaux arrivants et, en s’y rendant, permet de jouir d’une superbe vue même s’il est presque toujours exposé aux brises glaciales.



Chouette, une boite à exploration !!!





Le Canadian Tire. Non, ne rêvez pas, ce n’est que le surnom que l’on a donné à la décharge publique des objets pouvant être réutilisés. On y trouve les carcasses de voitures, de camions, des pneus, tout pour la salle de bain et des fournitures électriques, servez-vous, c’est gratuit. Le vrai dépotoir, celui où l’on fonctionne encore en brûlant des poubelles, est situé juste à côté. C'est aussi là qu'on trouve les ours !



La marina est l’endroit où les navires viennent accoster pour approvisionner le village. Six fois l’an,  deux compagnies maritimes apportent les voitures, quatre-roues, motoneiges et camions commandés au Sud, les matériaux de construction, les denrées non-périssables et de grosses boîtes individuelles contenant toutes sortes de produits (dont la bière) que des particuliers se font livrer chez eux. Il y a aussi les bateaux citernes qui viennent remplir les énormes réservoirs de carburants essentiels au déroulement des activités de la communauté.



Oui, bâtiments de l'autre côté,

Umingmaqautik,

C'est un camp pour les jeunes.








Finalement, le crusher, un énorme concasseur transformant les pierres en gravier qui sert à allonger, chaque année, le réseau routier de quelques kilomètres. Tous espèrent un jour que la Road to Nowhere conduira un jour vers quelque part et ce quelque part devrait normalement être à l’endroit où la rivière Koksoak rejoint la Baie d’Ungava.

Un camp avec une vue de 1 million de $$$.







6 commentaires:

  1. Ça fait du bien à lire et à voir en cette journée maussade avec ses petits amoncellements de neige qui n'ont plus rien de blanc immaculé.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Il va falloir que j'écrive encore car il parait que ce temps maussade n'est pas prêt de nous quitter.

      Effacer
  2. Le bâtiment de l'autre côté de la rivière sert de camp d'été pour les jeunes.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Je prend votre commentaire comme parole d'évangile et je l'ajoute. Comment savez-vous cela ?

      Effacer
  3. Magnifiques photos qui donnent une réelle vision du bout du monde. Bravo encore pour votre site.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Merci beaucoup. Nous y retournons fin-janvier 2018 pour une troisième fois.

      Effacer

Si vous nous laissez un commentaire, revenez voir dans 1 ou 2 jours, on vous aura probablement répondu. Mieux encore, cochez la case en bas à droite pour être avisé d'une réponse.