Samedi, 28 mars 2015 : Retour à Houston.





Ceux qui pensent qu’il y a moins de traffic la fin de semaine et bien : OH QUE NON !!! Et Dieu qu’ils conduisent mal, aussi pire que le Métropolitain de Montréal. Derrière son gros SUV aux vitres teintées, le Texan de Houston se sent invincible ! Le tricotage, parfois serré, se pratique ici sans aiguilles ni boule de Phentex.

Premier arrêt pour admirer la Menil Collection. En français, la Collection d’œuvres d’art de Monsieur et Madame de Menil (John et Dominique pour les intimes). Bon, c’est clair, je n’ai aucune espèce de connaissance en art et cette visite ne sert qu’à confirmer ce fait.



Excusez-moi les artistes mais une énorme toile peinte au rouleau, ¾ rouge avec une bande blanche sur le côté, je suis capable d’en faire autant. Je te peints cela en 5 minutes et suis prêt à donner une seconde couche trois heures plus tard. Monsieur Barnett Newman, vous êtes chanceux que l’on n’avait pas le droit de prendre des photos car j’en avais long à dire. J’ai pourtant pas de misère avec l’art abstrait comme tel et j’adore ce que peint mon amie Louise Falstrault. J’aime ses couleurs et je devine pleins de choses dans ses peintures mais quand il n’y a rien, il n’y a rien, point !

La salle d’art africain, avec ses sculptures, nous accroche plus. Même chose pour celles des indiens de la Côte Ouest de l’Alaska à l’Oregon. Les Haïdas ont une palette facilement reconnaissable entres toutes. D’ailleurs, c’est incroyable toute cette richesse de couleur que les peuples autochtones ont pu développer, des incas du Pérous aux Inuit du Grand Nord.

Bon, volet artistique terminé, direction Hermann Park et nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée au point que la Police en bloque les accès aux stationnements qui débordent. Heureusement que nous avons les vélos ce qui nous permet de nous éloigner un peu pour trouver où nous garer.


Très bel endroit pour stationner !


C’est donc en grande partie juchés sur nos valeureux destriers de métal que nous parcourons les Must See d’Houston. Nous débutons par le Hermann Park et son jardin japonais puis nous marchons tout le tour du lac avec force clic-clic des poissons, tortues et canards.



Un jardin japonais sans vrai japonais, ça ferait pas complet !


On aurait pu se croire au Jardin des Plantes de Paris, n'est-ce pas Martine ?





Le gros trip, en cette chaude journée, est d'aller passer sous le jet !

Monsieur Sam Houston. C'est quoi déjà la signification du cheval deux pattes en l'air ?

Entre la drapeau et le jet, tout ça, c'est l'hôpital Hermann.

Aux risques et périls de notre vie, nous traversons un grand boulevard et la voie ferrée du tramway pour nous retrouver dans la Cité Universitaire de Rice. Finalement ce n’est pas qu'on y apprend à cultiver le riz mais le nom du Fondateur !

Photo de notre entrée à l'université Rice !



Nous remontons les vélos derrière TG2 et nous rendons au Centre-ville. Oups ! Nous avions oublié la Fête des Enfants mais pas la Police. Elle barre les rues et c’est un labyrinthe que nous affrontons à l’aide de la Nouvelle Germaine qui s’en tire, ma foi, assez bien ! Assez facile de trouver un stationnement sur la rue tout près de la Buffalo Bayou Trail.

La preuve qu'on peut construire beau ET moderne !

Les Courthouses des États-Unis sont des édifices de toute beauté.

Sur la Buffalo Bayou Trail.


C’est d’ailleurs une section inconnue de cette piste qui nous mène en dehors du quadrilatère prit d’assaut par les tous-petits et leurs parents. Là, j’avoue que les trottoirs sont déserts la fin de semaine, ce qui nous sied très bien car nous les transformons allègrement en pistes cyclables !

Mais qu'ossé ?

Ah ben ! Des imperméables à vélos ?


C’est très beau Houston et facile à visiter. On réussit à se rendre à la bibliothèque, endroit chaudement recommandé par Loretta (celle du Welcome Center, vous vous rappelez ?). Elle avait raison, un petit édifice de toute beauté architecturalement parlant. On vous laisse y déambuler librement sans vous poser de question.




Il y a un observatoire au 60ième étage du 600 Travis mais, malheureusement, c’est fermé les fins de semaine. C’est à ce moment que Sylvie me révèle son secret : Elle connait LE restaurant Mexicain de Houston. LE restaurant où, parait-il, tous les Houstonnais on mangé ! De plus, il ne faut pas se faire duper, il n’y a qu’un seul et authentique Ninfa’s bien qu’une foule de restaurants portent ce nom. Madame Ninfa ne connaissait pas encore les droits d’une marque de commerce.

Le véritable se situe un peu en dehors du centreville plus exactement au 2704 Navigation boulevard et, s’y rendre à vélos, relève de l’Aventure ! Faut pas se laisser impressionner par le quartier tampon entre le downtown et le quartier mexicain.

Le valet au parking a bien ri lorsque je lui ai confié mon vélo !



Pas de tataouinages ici, on sait faire rouler un resto ici. Bon, 45 minutes d’attente pour la terrasse, illico pour manger à l’intérieur. Let’s go casso ! In it will be ! Ce qui est quand même bien car on est comme dans une espèce de gazebo tout grillagé.


Notre serveur se nomme Miguel, full chicanos 100% et d’une efficacité redoutable. À croire qu’il est caché derrière moi durant tout le temps du repas tellement il apparait vite ! Un service impeccable, une politesse naturelle, un vrai professionnel ! Je lui ai sorti un mélange de français, d’espagnol et d’anglais qui s’améliorait au même rythme que les bouteilles de PACIFICO s’accumulaient sur la table !

La DUI ne s’appliquant pas aux cyclistes, nous pûmes reprendre la route aussitôt le repas terminé. Nous retrouvons par hasard la Buffalo Bayou Trail et retrouvons ainsi aisément TG2. Vive le vélo pour digérer et dégriser.

 Après le stade de basketball de l'autre jour, voici celui du baseball ! PlayyyyyyyyyyBallllllllllll !!!!!

Retour par le Sentier Bayou du Bison !

Il y a longtemps que je fais du vélo ! J'vous l'avait tu déjà dis ????



2 commentaires:

  1. Louise fait dire merci pour le clin d'oeil. Même les artistes ont de la difficulté à cerner certaines oeuvres de leurs "confrères" ou "consoeurs!
    J'irais bien pédaler un peu dans ces parcs.
    Et l'histoire de Sam Houston est fascinante, je trouve. On a appris si peu l'histoire de ces régions du sud ouest.

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  2. Louise le mérite. On est en train de se retrouver dans toutes ces guerres d'indépendance. Pas évident le Texas !

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