Mardi, 19 août 2014 : Quand y vente, y vente !





Bonne fête Ma Tante Vinne !

En fait, dire qu’il a venté cette nuit est un euphémisme ! C’est littéralement le Dieu Éole qui nous a fait comprendre qui était le Boss icitte! Je ne compte plus les fois où les rafales de vent m’ont réveillé parce que j’étais trop bien blotti pour aller chercher des bouchons !



Et la pluie, elle ne tombe pas, elle passe à la verticale ! Assez spéciale comme sensation, nous avons l’impression d’être sur la mer dans un petit voilier, tout petit le voilier ! Le Forest se fait brasser d’aplomb et Sylvie ne se gêne pas pour me faire part de ses inquiétudes aux deux minutes. On décide donc de changer de terrain voir si le petit cap de roche pourrait nous protéger un peu.




Tant qu’à enfiler le gros costume imperméable, on débranche tout, on va vidanger puis on descend faire quelques commissions. Sylvie et moi avons toujours trouvé important d’encourager l’économie locale lors de nos déplacements. Ici, le diesel est à $1,41 au lieu du $1,32 de Deer Lake et j’ai suffisamment de carburant pour m’y rendre MAIS je vais faire le plein quand même, de toute façon, Forest n’en sera qu’un peu plus pesant pour résister aux rafales.

Une grocerie liquide, vin, bière et lait ! Nous trouvons ensuite la bibliothèque juste à côté du poste des pompiers et le WiFi se prend fort bien à partir du stationnement (c’est pareil au Outport Museum). On prend les messages et on envoie une nouvelle journée de blog avant de remonter au camping se faire venter le toupet.

Terrain 3 cette fois mais sans grand changement. Je dirais même que le vent est encore plus fort, ça brasse en ti-péché ! Sylvie a toutefois assez d’équilibre pour nous préparer un gros déjeuner-dîner car nous pensons bien rester enforestrer une grosse partie de la journée. C’est le moment idéal pour corriger les photos et mettre l’écriture du blog à jour.



Ces travaux menés à bien, nous nous sommes installés pour écouter la suite du film de Sergio. Il fait quand même près de 4 heures ce film ! Puis, comme la séance se terminait, est apparu dans le ciel une énorme bande de ciel bleu qui fonçait sur nous à la vitesse du vent. Full sun, une lumière à faire l’envie d’un photographe de nature morte :o).

Il ne nous faut que quelques minutes pour être dehors, caméra dans une main et bol pour les bleuets dans l’autre. Comme espéré, Galarneau est juste à la bonne hauteur et dans le bon axe ! Même un aveugle réussirait de superbes clichés ! Nous remarchons le Sentier du Cap aux Capelans jusqu’au port  puis décidons de revenir en jouant les chèvres de montagnes ou plutôt de rochers.




 


On a même surpris les mouettes, elles riaient jaune !



On a surnommé ce rocher : Le Gros Tas !


Nous revenons vers Forest au moment même où un banc de brume descend de la montagne à la vitesse d’un TGV en rut, pardon, en route ! En route pour où ? Je ne sais pas mais on va attendre un peu avant d’aller poursuivre la chasse aux petits fruits bleus !



Il n’a pas fallu attendre très longtemps. La brume semble avoir décrété un cessez-le-feu en approchant du village et semble faire du surplace. Après avoir patienté une trentaine de minutes, nous nous lancons à l’assaut de la colline et en revenons avec deux bols pleins ! Nous avions raison pour la brume, elle a coutourné le village et nous nous trouvons comme dans l’œil de Monsieur Brouillard. À peine 5 minutes après notre retour, la pluie se met à tomber. On appelle vraiment cela se faufiler entre les averses !

Ce sera la fin de l’exploration extérieure pour aujourd’hui. Super souper spaghetti, avec tranche de fromage incluse ! Et une bonne bouteille de Valpolicella pour arroser le tout.

Ça, c'est vraiment la fin des émissions pour ce soir !






4 commentaires:

  1. C'eest comme si je lisais un livre d'histoire: j'ai toujours hâte de lire la suite!!

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  2. Ah ces régions entre mer et rochers qui appellent le vent et la brume! Ça fait de belles photos, mais je n'y vivrais pas.

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  3. Ces changements de température donnent des photos superpes très diversifiées. BRAVO! Et la dernière conclut bien cette journée. J'imagine que c'est une belle récompense pour les désagréments que vous ont causé la pluie et le vent.

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  4. Le vent! Oh, ce vent!!! Il était omniprésent lors de notre séjour. Je dois dire que c'est ce que j'ai détesté à Terre-Neuve, mais nous avons vraiment aimé tout le reste et vous semblez vous aussi prendre plaisir à tous ces paysages et multiples découvertes à pieds secs ou mouillés ou bien sur roues!
    Vos photos sont très belles.

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