Mardi, 3 avril 2012: Doctor USA !

Ce devait être une journée sur l’eau mais elle se déroulera plutôt sous. De plus, les évènements nous amènent à radicalement changer nos plans. 

Cela devra attendre !!!

Sylvie n’a pas dormi de la nuit et elle est à bout de patience et de ressources; jus de canneberges, capsules de canneberges, Advil, Oregano sauvage, Tisanes diverses, Prières à St-Joseph et au Saint Frère André, peine perdue. C’est donc l’appel à la compagnie d’assurance qui nous dirige vers une clinique de Milton.

Si on parle souvent de système de santé à 2 vitesses chez nous, j’ignore combien il y en a ici mais nous avons eu droit au service Express-Rapido. Entrée à midi et sortie 45 minutes plus tard. Ceci comprend l’inscription, le triage, le test de pipi, la rencontre de la docteure, la remise de l’ordonnance et une copie du dossier, le tout avec une bonne humeur contagieuse. En prime, on nous indique qu’en allant au Publix, les antibiotiques seront gratuits, cadeau d’un programme Obama. Les anti-irritants, par contre, nous coûteront la peau des fesses soit $5,75 !

Ti-Gris two aussi aura besoin de soins car un épais a accroché le parechoc avant pendant notre rencontre avec le pharmacien. Heureusement, pas de cassure ni d’éraflure, il faut juste remettre le tout en place.

Sylvie malade et le portable en pleine santé !!!! Ça va changer !!!

Retour sur le terrain 29 et, qui dit pluie dit cuisine. Sylvie se met au chaudron pour nous préparer une soupe aux légumes. Pour ma part, complétement épuisé, je sombre dans les bras de la déesse Siesta. Si, si, c’est la cousine de la déesse Corona, elles se suivent tout le temps ! Corona d'abord, Siesta ensuite !

Sur la fin de l’après-midi, Sylvie, se sentant probablement mieux et développant probablement une culpabilité face à son inertie physique de la journée déclare qu’une promenade en vélo serait salutaire pour notre épanouissement corporel. La pluie a cessé et le beau temps est revenu alors, pourquoi pas ?

Notre nouveau set-up Floridien !

Les minuscules vallons de la route ont toutefois raison rapidement de la bonne volonté de notre convalescente qui décrète un demi-tour au bout d’un mile, elle continuera sa balade sur les routes du Park qui n’ont à peu près pas de dénivelé.  

Le Pierrôt reçoit l’autorisation de poursuivre seul et c’est ainsi qu’il se met à explorer l’arrière-pays de la Blackwater et qu’il y découvre que c’est une très bonne chose que les propriétaires de l’endroit aient clôturé leurs terrains pour contenir les fougueux élans de leurs pitous à l’égard des cyclistes de passage. Je peux vous assurer qu’un border collie, ça court plus vite qu’un Pierrôt qui pédale. Par contre, trois border collies qui courent ensemble après un Pierrôt se bouchent mutuellement la vue du coin de la clôture qui arrive rapidement et, beding-bedang !