Dimanche, 8 avril 2012 : Joyeuses Pâques mes cocos.




Nous déménageons de quelques miles à peine. Nous ignorons ce qui arrive aux States à Pâques mais il semble que tout le monde se terre quelque part. C’est la deuxième année que nous vivons cela, tout semble mort, le terrain de camping est vide, personne dans les villages non plus. Doivent tous s’être empiffré de chocolat, sais pas !

Nous en profitons pour visiter le State Park. Son nom lui vient d’un célèbre compositeur de ballade dont nous, Québécois, n’avons jamais entendu parler. Par contre, lorsque l’on écoute ces airs, ils nous semblent les reconnaître. ♪♯♫ Oh Suzanna, oh don’t you cry for me, I’m on my way back home to Louisiana with my banjo on my knee ♪♯♫ et surtout sa célèbre balade sur la Suwanee River, c’est d’ailleurs pourquoi le State Park l’honorant est situé sur ses berges.

Foster n’était pas aussi connu de son vivant. À cette époque, pas de radio et encore moins de CD. Ce sont des troupes ambulantes qui jouaient la musique sans nécessairement en mentionner l’origine. Le Monsieur mourut bêtement en tombant face première dans son bol de lavage en faience et en s’ouvrant la gorge !

Pour honorer sa mémoire et son œuvre, les Amis de la Musique de Floride ont ramassé des fonds et créé ce State Park. L’attraction centrale est un immense carillon de près de 100 cloches tubulaires qui sonne aux quarts d’heure et qui joue des airs de Foster à toutes les heures. Ne vous inquiétez pas, la fin des émissions se produit à 20h00, vous pourrez dormir tranquille. Coût total du gros bijou $500,000 en 1957 dont $357,000 fournit par l’État de Floride.

Le Park comprend également un mini-village recréant les années Foster avec boutique de poterie où vous serez invités à créer votre propre pot de chambre (enfin, propre jusqu’à la première utilisation), une boutique de forge, de fabrique de confiture, de tissage et, bien entendu, la boutique souvenirs pour y acheter tout ce que vous aurez vu. Nous y avons acheté du miel, de la confiture et de la sauce BBQ. Ils ont aussi le WiFi à la boutique mais nous n’avons plus de portable !



Il y a aussi une très grande maison munie de salles de bal et de pianos. Elle sert maintenant de musée mais devait servir, à l’ouverture du Park, aux récitals des œuvres de Foster et autres mondanités qui se tenaient dans la ville de White Springs.


Pour meubler l’après-midi, nous décidons de nous rendre à un autre State Park qui se trouve à portée de vélo. Le Big Shoals State Park protège une pièce unique en Floride, un rapide de classe III sur la Suwanee River (en autant qu’il y ait suffisamment d’eau). La classe du rapide descendant proportionnellement avec le niveau de l’eau. Il y a aussi le Little Shoal un peu plus en aval. 





Entre les deux, une belle piste cyclable de 3,4 miles, tout en asphalte, au travers de la forêt, une superbe randonnée jusqu’à  ce que………………..le pneu arrière de Sylvie éclate et…………………………..que Pierrôt se rende compte qu’il n’a pas apporté la trousse de réparation. Trousse qui le suit habituellement partout. Encore une conséquence de la Loi des Probabilités Inverses.

Pire encore, alors que je ramène la blessée (pas Sylvie, la bicyclette !) jusqu’au stationnement en la tenant d’une main tout en pédalant sur mon vélo, je m’enfarge dans les pédales et m’étale de tout mon long sur la piste. Aucun bobo au Pierrôt mais la roue avant de la bicyclette de Sylvie présente maintenant une forme s’apparentant à celle d’un pretzel. L’on finira toutefois par arriver au parking.

Pendant que Sylvie admire patiemment la Suwanee, le Pierrôt sort ses mollets et se paie un sprint de 30 minutes jusqu’au terrain pour en revenir avec la remorqueuse à vélos, Ti-Gris Two en tôle et en pneus. La visite du rapide sera pour un autre jour.


 La Madame noire d'à côté est enceinte
(Michel Tremblay)





















Le gardien du stationnement du Big Shoal ! Big Foot !
Sauvetage réussi !!!

Revenus au terrain, l’opération dévoilage débute et prend fin assez rapidement. Les rayons cèdent les uns après les autres. C’est que les intempéries subies au long de ces années ont tout corrodé et il sera plus aisé d’acheter une roue neuve que d’en changer tous les rayons.

2 commentaires:

Si vous nous laissez un commentaire, revenez voir dans 1 ou 2 jours, on vous aura probablement répondu. Mieux encore, cochez la case en bas à droite pour être avisé d'une réponse.