Mardi, 8 novembre 2011 : Une trempette dans le Golfe du Mexique.




La journée commence avec une révision complète de la bicyclette de Sylvie. Depuis deux jours, elle émet des râlements peu encourageants en regard avec son futur.

L’essieu avant gratte un peu et le problème est rapidement résolu avec un peu de graisse Pedro’s. C’est au niveau du pédalier que les dommages semblent plus importants. Heureusement, les pédales acceptent très facilement de se laisser enlever et les écrous du pédalier lui-même n’opposent pas grande résistance eux non plus.

Horreur, un pédalier aussi sec que le gosier d’un marathonien ayant entrepris la traversée du Sahara. Faut dire qu’il en a vu de toutes les couleurs ce vélo, il s’est même rendu jusqu’au pacifique (pas sur ses roues mais tout de même). Offert joyeusement à toutes les intempéries, il n’a jamais rechigné à la tâche mais je crois qu’aujourd’hui, il en a assez.

Je démonte patiemment le tout, nettoie du mieux que possible le mâchefer accumulé puis regraisse le tout avec un mélange Pedro’s (c’est la marque de la graisse) et huile Tough.
Et bien, il semble que l’opération soit un succès car le malade a repris la route. Je crains toutefois que ce ne soit que temporaire et que Sylvie va se voir confier l’éducation d’une nouvelle monture lors de notre retour dans le Sud en février.

Côté orteil, sachez que celui-ci a finalement abouti ce matin mais on devrait plutôt dire accouché car il a littéralement crevé ses eaux. Ca fait beaucoup moins de pression et l’ongle commence à reprendre une coloration un peu plus normale.

Il est temps d’aller reposer nos muscles endoloris hier par le canotage.

C’est au Lover’s Key State Park ($8,00 l’entrée) que nous plongeons finalement dans les eaux vertes du Golfe. Un tantinet plus frisquet que les eaux de l’Atlantique mais, nom de Dieu, nous sommes cousins avec les ours polaires ! Le soleil est parfait, le vent est quasi-inexistant, une température idéale pour la baignade, la ballade en bord de plage pour observer les oiseaux et la cueillette de coquilles vides. La plage idéale pour amener un Ti-Pooh.  Nous n’avions pas apporter les vélos, dommage! Ça aurait été un bel endroit.  On peut également y randonner et canoter.










Suis-je assez beau pour une photo-concours des State Parks ????










Comme le soleil descend, Sylvie suggère que nous allions visiter un autre State Park plus au Sud. Pour ma part, je me demande bien quelle différence il y aura entre le coucher de soleil ici et celui 10 miles plus au Sud mais il y a quelques temps que j’ai arrêté de me poser ce genre de question. Roule Forest roule.

C’est donc au Delnor-Wiggins Pass State Park ($6,00 l’entrée mais réduit à $4,00 pour le sunset) que nous assisterons au départ du soleil pour l’autre côté de la Terre. Muni d’un gros sac de chips et de breuvage illicite, nous prenons position pour bombarder copieusement l’astre du jour de pixels numérisés. Bon à savoir : 2 bières rentrent tout juste dans le thermos en inox et cela a le double avantage de garder la bière bien froide et d’empêcher le Ranger de venir écornifler.

Le soleil touche les eaux à 17h38 et disparaît complètement 4 minutes plus tard. Le panorama est de toute beauté, les pélicans passent en rase mottes, les mouettes piquent tête première dans l’eau, les mulets font de jolis bonds hors de l’eau, il ne manque que Flipper vienne nous faire des cabrioles pour compléter le tout.


Le Delnor-Wiggins n’est qu’une bande de sable sur le bord de la mer qui fait un mille de long bien encadré de chaque côté par des immeubles à condos.

Ça se stationne partout, j'vous l'dis !!!
Congé de souper pour ce soir, direction Wendy’s pour un hamburger et salade. C’est ensuite au Mini-golf que nous allons terminer la soirée. Situé à 6 km au Sud du State Park sur la 41, le Congo River Golf est l’un des plus beau que nous ayons joué. Nous étions pour ainsi dire tout seul à notre arrivée mais cela s’est rempli dans le temps de le dire. Beaucoup d’ambiance, beaucoup de plaisir. Pierrôt 55, Sylvie 63. Normale 43.









Retour au terrain à la noirceur et le Pierrôt démontre qu’il a toutes ses facultés en reculant Forest dans ses marques du premier coup. Mauvaise surprise, nous avons terminé la saison 1 de LOST et n’avons pas apporté les autres. Il nous faudra attendre le retour en ville pour savoir si nous reverrons Walter ! Nous nous rabattons finalement sur la première saison de Grey’s Anatomy.

La lune est presque pleine et les sentiers menant aux toilettes sont en sable blanc, c’est un autre plaisir que de pouvoir marcher en pleine forêt sans lampe de poche. Il faut dire que Sylvie et moi n’en utilisons jamais même les soirs sans lune, les yeux finissent par s’habituer.

4 commentaires:

  1. Va pourtant falloir que vous commenciez à identifier les beaux oiseaux que vous photographiez, non?
    Un petit guide Peterson en même temps qu'un nouveau vélo?
    (De quoi je me mêle!!!)

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  2. C'est vrai que les ours polaires sont comme nos cousins, on sait qu'ils existent mais on ne les voit jamais :)

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  3. Ha Ha Ha, vraiment bonne et malheureusement vraie autant pour toi que pour moi.

    Pierrôt

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  4. Pour les oiseaux, mon travail consiste à les photographier. Aux lecteurs du blog de les identifier Ha Ha Ha!

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