Lundi, le 29 août 2011 : On the roads again !

Après tout un été à laver, cirer, admirer Forest dans notre cour, relaver et recirer, nous nous rendons compte que l’été est en train de foutre le camp sans que nous ayons rempli notre promesse de faire des sorties de fins de semaine.

Un mois de juin pourri par la pluie mais des mois de juillet et août frisant la perfection avec la canicule en prime. Des contrats de rénovations à la queue leu leu et l’été passe sans que l’on s’en rende compte.

Nous profitons donc des vacances d’Hélène, Jonathan et Ti-Pooh pour nous donner une raison de fuir la ville. Ceux-ci s’en vont à Boston mais ont prévu de passer leur première nuit en forêt en campant à Rollins Pond NY et nous nous étions invités à les accompagner pour leur première nuit. C’est alors que l’ouragan Irène est venu chambouler les plans de tout le monde.

Un gros ouragan qui remonte toute la côte Atlantique et qui doit aller frapper la Ville de New York, du jamais vu depuis les années 1950. L’on s’attend au pire, la ville est évacué et le Subway est fermé (je parle ici du métro, pas du restaurant). Caroline et Dominick, qui s’y trouvent, doivent reprendre le chemin de la maison. Les State Parks de l’État de New York renvoient aussi tout le monde et c’est la fermeture des terrains. Les réservations seront remboursées.

Quant à nous, le départ, prévu pour le dimanche, est retardé au lundi. Après une grosse averse et beaucoup de vents, le soleil est de retour en ce lundi matin de retour des classes. Malgré cette rentrée, la sortie de Montréal s’effectue assez aisément par le Pont Jacques-Cartier.

C’est finalement dans l’État du Vermont que nous effectuerons notre premier vrai Roadtest avec Forest. Pour Hélène, c’est beaucoup plus sur sa route vers Boston que d’aller passer par le Lac Placid !

Aux douanes, après 30 minutes d’attente, c’est à notre tour. J’ai toutes les bonnes réponses concernant les fruits et légumes mais je ne m’attendais pas à me faire demander si j’avais du bois de chauffage. Dans ma tête s’allume une petite lampe avec l’inscription ‘’Épais’’, car j’ai oublié de débarquer la poche de bois que je traîne depuis Bromont. Elle fut saisie sans autre forme de procès.

Nous sommes un peu partis sur un nowhere. Les douaniers nous ont avisé que le Sud de l’État est dans un piètre état et que certains petits villages ne sont même plus accessibles.

C’est entre Burlington et Montpellier, la capitale du Vermont, que nous dénichons un petit State Park quasi inconnu; le Little River State Park. Sortie 10 de la I-89 south puis la 100 South pour quelques pieds et on tourne à droite sur la route 2. Il faut prendre la Little River Road et monter, monter et monter encore un peu car le Little River State Park se trouve dans les montagnes. Nous constatons que Forest n’a aucune difficulté avec cette ascension.




Le village du bas a encore les pieds dans l’eau suite aux inondations, la station-service est fermée car ses réservoirs sont plein d’eau boueuses, des voitures trempent dans le stationnement incitatif et la route montante est jonchée de débris d’arbres dont un gros tronc qui la barrait complètement quelques instants avant notre passage. Le State Park aussi y a goûté un peu mais s’en est bien tiré.

Bon, le Little River SP semble surtout couru par les adeptes de randonnées en montagne. Doté d’environ 80 sites sans services, l’on se rend compte que ceux-ci ne sont pas concus pour de gros VR. En tous cas, je vous jure qu’un gros Class A ne rentre nulle part. Les sites sont très ombragés et assez humides en cas de pluie. Nous réussissons à nous caser sur le terrain 64 en poussant quelques branches avec le front de Forest. Il y a deux sections de camping, assez semblables, mais certains sites sont juste au bord d’un escarpement descendant jusqu’au lac assez abruptement merci. Vraiment trop dangereux d’y voir débouler un Ti-Pooh trop curieux.

Les blocs sanitaires sont très bien entretenus et se méritent une côte de 5 sur notre échelle de 1 à 5. Il faut toutefois nourrir le gobeur de 25 cents installé dans les douches au rythme de 50 cents pour 4 minutes ce qui est amplement suffisant.

Nous sommes déjà au milieu de l’après-midi lorsque Forest est installé. Au menu, promenade avec Ti-Pooh et Oscar le chien, visite du Parc et placotage autour du feu qui est déjà allumé car le campeur précédent, par prémonition, nous en a laissé une bonne provision pour compenser celui saisi aux douanes.

Premier constat : Un West, ça fait environ 2 mètres de haut. Un Forest, 3,47 !!!
Imaginez un enfant de 10 ans debout dans le porte bagage du Westfalia et essayez de vous faufiler entre les arbres sans lui égratigner le front. J’avoue, il doit y avoir une meilleure comparaison mais elle en vaut bien d’autres. Encore mieux, le chérubin vous lâchera probablement un gros cri si vous échouez.

L’autre constat est que tout le tableau Excel de nos sites préférés est maintenant à revoir. Les critères qui dominent maintenant sont la plattitude (ou la planchitude ?) du terrain et la hauteur des basses branches des arbres. Par contre, nous pourrons maintenant faire fi des terrains full sun en automne et nous contenter de mettre la chaufferette au matin.

Il n’y a rien de vraiment spécial à conter aujourd’hui. Ti-Pooh est heureux et tout le monde va coucher au sec ce soir. Sylvie et moi dans le grand lit, Jon et Hélène dans la capucine et Ti-Pooh dans son parc sur le plancher avec Oscar.

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