Lundi, 4 avril 2011 : Miami Beach et South Beach.



D’la poupoune, en voulez-vous ? C’est là que ça se passe ! Des défilés de bikini directement sur les trottoirs, tassez-vous les Mononc’s, c’est le lieu de la jeunesse ici.

La journée commence très bien. Les travaux routiers nous ralentissent et nous donnent un peu de fil à retordre avec Germaine mais c’est de bonne guerre. Ma mémoire des routes est encore bonne et nous nous retrouvons dès midi sur Ocean Drive. Mieux encore, un gros SUV dégage d’une place de stationnement catégorie A1 qu’il n’a pu entièrement consommer. Le Locky n’a aucune difficulté à se glisser dans l’espace et le parcomètre se voit gaver du montant maximal permit soit 8 heures à $1,50 l’heure.


Première étape : Nous trainons le pique-nique sur la plage et dégustons nos sandwiches juste à cotés de deux émules de bronzage style Côte d’Azur. Y’a des papas américains qui vont se réveiller avec les yeux croches demain matin. Dans mon cas, ils sont déjà croches, alors ! Nous détonnons un peu tout habillé sur le sable tandis qu’il y a un festival de peau tout autour. Une famille (Papa, Maman et les deux ti-gars ados) se pointent et commencent à s’installer sur les transatlantiques (oui, oui, vérifiez dans Google) de la compagnie Boucher Brothers (location de chaises longues, parasol et abri). Le papa, style ancien Marines, dirige les opérations et envoie ses fils chercher deux autres chaises. On s’installe pendant que Papa s’en va s’acquitter de la location. Faut croire que la facture était aussi salée que la mer car il est revenu au pas de charge et toute la famille a quitté les lieux pour s’asseoir le cul dans le sable chaud comme nous.

Deuxième étape : Un peu de déambulation sur Ocean Drive question de montrer à Hélène ce qu’est l’art Déco avec tous ces petits hôtels rescucités et maintenant hors de prix. Les Ferrari et Masserati se pressent aux portes, tellement que les Porshe ont l’air de vulgaires coccinelles. C’est l’essence même du sud de la Floride; du pognon et encore du pognon. Plus du flash, plus t’es big même si tu en dois 150 % à la banque comme c’est souvent le cas.

Question d’économie : Si TOUS les américains vendaient TOUTES les propriétés et TOUS leurs biens, le montant amassé ne suffirait pas à rembourser TOUTES leurs dettes. C’est tout dire !

Pour ceux qui n'ont pas leur lunettes: 102 Farenheit !
Dire qu’il fait chaud n’est pas suffisant, on cuit littéralement sur place aussitôt que l’on s’immobilise un peu. Tu as intérêt à ne pas oublier un ti-bout de peau lorsque tu étends la crème solaire car le ti-boutte en question va te le faire savoir le lendemain et peut-être dès la nuit même.

Mannequin aux formes de la jeune fille américaine !














Nous arpentons en vain Ocean Drive, Collins et Washington à la recherche de crème glacée. Ou bedon, elle est toute fondue et les commerces ont fermé leurs portes ou bedon c’était pas assez payant pour payer l’hypothèque ou bedon la crème solaire nous coule dans les yeux et nous aveugle.

Troisième étape : On ressort la grosse artillerie et l’on s’installe sur la plage. C’est la journée la plus venteuse aujourd’hui et tous les parasols sont orienté avec l’intérieur au soleil. Nos voisins ont un abri comme le nôtre et l’on également installé ainsi. Le Pierrôt a bien tenté seul de l’installer dans l’autre sens mais  tout arrache. Nous n’avons pas dit notre dernier mot et, à trois, en sortant les cordes d’ancrage et en ensevelissant la base dans le sable, tout fini par rester en place. Le voisin semble impressionné mais, en bon mâle, ne viendra pas nous féliciter.



Qui dit vent dit vagues et Joshua a eu sa dose de nose-splash quotidiennes. Il déclare forfait et préfère tenter sa chance dans la chasse aux mouettes. Un afro-américain (politicaly correct!) est allongé pas loin de nous. Ti-Pooh s’en approche et se met à le bombarder de sable et de coquillage. Il n’a pu expliquer son geste mais, personnellement, je crois qu’il l’a confondu avec le gérant du CB Smith Park !

Oui, je sais, c'est moins cher que $1,40 à Montréal !
La quatrième étape fut annulé en raison de toutes sortes de raisons toutes très raisonnables. Nous devions souper là et revenir en soirée par la A1A toute illuminée. Nous sommes plutôt revenu dans les travaux de la US1 à une allure d’ectoplasme anémique. J’ignore si c’est la fatigue mais je crois que les conducteurs ici sont les plus mauvais et les plus impolis après ceux de Montréal. Enfin, c’est pas vrai, à Montréal, ils sont juste impolis au carré. Tout le monde a son cellulaire collé sur l’oreille. Faudra que je penses à envoyer une carte de remerciement à ceux qui ont voté pour en interdire l’usage au volant sur nos routes.

Finalement, arrêt chez Pizza Hut pour ramasser deux pizzas et aller déguster le tout sous la tente cuisine. A notre arrivée, Sylvie constate avec horreur que sa glacière 12/110 volts ne fonctionnent plus. Cela fait quelques jours qu’elle nous tient sur le qui-vive mais le Pierrôt réussi toujours à la réanimer. Faut dire qu’elle en a roulé des tours-minutes depuis 2003. Cette fois-ci, son compte est bon, les flammes sortent même du petit-moteur, c’est son chant du cygne. Indiana Pierrôt doit se précipiter à la station-service et ramener 10 livres de glace sous peine de grosse babounne. Il mangera de la pizza tiède, ca lui apprendra ! Je crois qu’on a terminé le souper aux alentours de 21h30. Tout le monde est brûlé !!!

Où est-elle passé cette damnée mouette ???

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