Samedi, 12 mars 2011, New-Orleans.

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Le Buccaneer Park est de toute beauté. C’est un peu normal car tout y est neuf. Il y a cependant un vice caché…..la voie ferrée est juste à côté et….les trains passent aux deux heures…..même la nuit…..on les entend venir de loin !!!!!

Il y a aussi des terrains juste au bord du golfe du Mexique mais, encore là, il y a une pogne. En temps normal, le Beach road doit être extrêmement passant sauf que de ces temps-ci, ce sont plutôt les réparations qui posent problèmes; camion, bulldozers, etc… L’autre ti-bobo est qu’il n’y a aucune plage vis-à-vis le State Park, juste passé la route, c’est direct les pieds dans le Golfe. Nous ne savons pas si c’est dû à Katrina ou non !

C’est quand même merveilleux de se réveiller avec notre premier matin de chaleur. C’est aujourd’hui que les shorts sortent du placard. Nous enfourchons nos bicyclettes pour au moins aller faire quelques pas dans le sable. C’est ensuite le retour au terrain, café avec le visage dans le soleil, le bol de céréales avec bananes puis on range le tout direction Nouvelle-Orléans.

Ce n’est vraiment pas évident de retourner sur les grandes routes, les signes de destruction et de reconstruction sont très visibles, heureusement qu’il y a Germaine pour nous guider.

Avec Ti-Zou, Grisou se tient maintenant avec les grands.
Premier arrêt à la halte routière du Mississippi doté du Wi-Fi. Nous en profitons pour transmettre le blog, prendre quelques messages et regarder quelques images du tremblement de terre japonais.

Nous reprenons la I-10 mais c’est pour nous heurter à un embouteillage monstre. Il semble qu’ici aussi, les travaux routiers soient la solution miracle pour relancer l’économie. Et il semble qu’ici aussi il y ait des tr.. d. c.. qui se croit l’autorisation d’aller couper les files à la dernière minute en roulant dans les bretelles de sortie. Respire par le nez mon Pierrôt.








Harley-Davidson modèle Right-Guard.
Passé les travaux, nous arrivons enfin dans la grande New-Orleans pour nous retrouver....encore face à un embouteillage monstre, vite, la sortie. C’est en nous faufilant au travers de la ville avec l’aide de Germaine, qui s’entête bien sûr à vouloir nous ramener la l’étauroute, que nous arriverons enfin au State Parc.

Cette visite nous permet toutefois de passer au travers de tout genre de quartiers et de constater que la ville semble se remettre somme toute assez bien de Katrina 2005. En fait, nous n’avons pas vu une grande différence d’avec notre dernière visite en 2002.

Et même s'il paraît qu'un grand nombre d'habitants a quitté les lieux, ça ne se voit pas du tout sur les routes.





C’est le long d’un immense boulevard Taschereau appelé West Bank Expressway (US-90) que se trouve le Bayou Segnette SP. Toutefois, les sites de camping se situent loin derrière tout ce bruit. Encore une fois, l’ouragan dévastateur aura permis de faire beaucoup de rénovations et, oh, il semble que les State Park en profite pour se mettre à l’heure de l’internet. Le Wi-Fi est accessible sur tous les sites. Il est inutile d’ailleurs de faire une liste des favoris, ils sont tous beaux, dégagés et séparés les uns des autres par au moins 75 pieds de gazon. Il a toutefois fallu faire une visite à la pépinière du coin pour se procurer de la poudre anti-fire-ants !

R.I.P.
Apparté: J’ai toujours trouvé assez niaiseux les gens qui perdait des objets le long de la route et nous en voyons beaucoup au cours de nos voyages. Veste de sauvetage, bidon d’essence, glacière, serviette, etc. Et bien, depuis aujourd’hui, il y a également un gros bidon bleu pour eau potable sur le bord de la US-90. Au terrain, j’avais débarqué l’une des poches du porte-bagage et, dans l’excitation des piqûres des fourmis, j’avais oublié de remettre le filet avant d’aller aux achats. Je me suis senti pas mal niaiseux  en entendant bodum-bodum sur le toît suivi par l’apparition d’un beau spot bleu dans mon rétroviseur! Heureusement, il était vide et les voitures qui lui sont passé sur le corps n’ont pas subi de dommages. RIP. 

En soirée, nous nous rendons dans le Quartier Français par le traversier Gretna-Canal. Nous avions lu dans un blog ou un courriel que cela se faisait à pied à partir du State Park. 

Cette personne:
A: Se croyait au State Park mais était campé ailleurs.
B: En fumait du bon ou était dans un état lui ayant fait perdre des bouts du trajet.
C: Était pas peureuse de traverser certains quartiers.
D: Avait des maudites bonnes jambes.
E: Toutes ces réponses.

Nous avons donc pris Grisou pour nous rendre au Ferry, environ 6 miles en ligne droite, 10 -15 minutes en Grisou. Stationnement gratuit le week-end, ferry gratuit, un peu plus et je crois qu’on va prendre une bière sur le bras !

La visite du Quartier Français ne se compare à rien d’autres, surtout un samedi soir. De la ménagère un peu craintive pendu au bras de son mari à celle un peu pompette qui se déhanche lascivement face à de purs étrangers. Des minettes de 14-15 ans que l’on se demande ce qu’elles foutent là sans vraiment vouloir de réponse au Rednecks à grande gueule se donnant des airs de grand habitué de l’endroit. Une foule des plus bigarrée tous en quête de plaisir.

Détail en partie utile: Les seules salles de bain facilement accessible sont au Famous Musicians Park, sur Bourbon street. Mesdames, apportez votre papier ou faites provision de napkins au restaurant du bas.

Sylvie a repéré le Blues Club où nous entrons au même moment qu’un nouvel orchestre entre en scène. Attablés devant un Punch et une Corona, nous avons passé un merveilleux moment. Si j’avais eu le numéro de téléphone de Pascal sous la main, il aurait eu droit à un appel en direct.
Un autre excellent endroit est le Duelling Pianos, pas très loin du Blues Club mais plus difficile d’y trouver une place assise. Désolé pour le côté visuel mais la caméra était demeurée dans Grisou.

Pour revenir, l’on attrape le traversier de 23h00 mais, malheureusement, c’est le mauvais et nous nous retrouvons à Algiers. Un gros sympatique sergent de la Police de Crescent m’avise que même si nous retournons à Canal street, le dernier ferry pour Gretna a déjà quitté. Il me donne le numéro de la compagnie de Taxi mais il n’y a pas de réponse. Recherche dans les bottins de téléphones, toutes les pages T comme Taxi sont manquantes.

Comme un ange veille sur nous, un taxi arrive justement au terminal et il nous ramène rapidement vers Grisou. En passant, nous n’avons jamais vu de si beaux stops de la part d’un chauffeur de taxi. Arrêt complet à chaque fois puis départ en trombe jusqu’au prochain panneau. Total $9,75 + $1,00 extra passenger + $2,00 de pourboire. Pas cher payé. Retour pour le dodo à minuit trente heure de la Grande Sale.

2 commentaires:

  1. Pour ceux, comme moi, qui sont plus visuels, vous trouverez sûrement cette carte pratique:

    http://maps.google.ca/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&msa=0&msid=210182135219015578355.00049e5ef13ae93bfedfc&z=5

    Je vais naturellement tenter de convaincre Pierrôt d'upgrader son blogue avec une carte.

    Qui appelle-tu la "grande sale" ?

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  2. La Grande Sale est le surnom de la Nouvelle-Orléans ! Il faut y avoir mis les pieds (et le nez) pour comprendre.

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